I
Contre le Docteur Olivier SCHWARTZ, directeur scientifique de l’Institut
Pasteur (et donc contre l’Institut Pasteur) pour mensonges et déformation de
la vérité, préjudiciables pour ma notoriété scientifique et pour les peuples du
monde que je veux protéger,
à
propos du reportage du 20 h de France 2, du Dimanche 15 novembre 2020 ;
reportage sur le Film Hold up réalisé
par Pierre BARNERIAS.
Dans le Film Hold up, le passage qui me concerne dure
3 min 25 sec
(voir
Pièce 1) au cours desquelles :
1- Je parle des 3 brevets déposés par l’Institut Pasteur en 2003 et 2011
:
- 2 brevets déposés en Europe et aux Etats Unis d’Amérique, avec les mêmes dates de priorité
au 2 décembre 2003 : un
brevet européen
EP 1694 829 B1
(Pièce 2) et un brevet américain
US
012.8224 A1
(Pièce 3)
- 1 brevet déposé, en 2011, aux Etats Unis d’Amérique : brevet américain
US
8,243,718 B2
(Pièce 4), qui est une continuation des 2 brevets de 2003,
avec la même date de priorité
au 2 décembre 2003. Ce
brevet décrit donc le même
virus que les 2 brevets de 2003 ; c’est
à
dire le coronavirus artificiel
Sars-CoV1, inventé par l’Institut Pasteur avant 2003, que l’Institut
Pasteur a changé de nom en l'appelant
Sars-CoV-2.
2- Et j’explique,
avec tous les détails nécessaires,
les
dates et les procédés
de fabrication du Covid-19
à
partir de 2011.
Le
Covid-19 est le résultat de l’insertion de 4 séquences d’ARN du VIH1, le virus du SIDA, dans le génome du
Coronavirus
Sars-CoV2.
À ce sujet, l'Institut Pasteur soutient
que le virus
Covid-19
est
identique
à
Sars-CoV2, car ils veulent cacher la présence du virus du SIDA dans le Covid-19,
qui fait de ce virus artificiel un virus tueur.
Le reportage de France 2, sur le Film Hold up, dure
3 min 26 sec. (Pièce 5)
Ma plainte porte sur une période de 43 secondes,
entre les temps
1 min. 14 sec.
et
1 min. 57 sec.,
avec les évènements suivants :
1- Entre 1 min. 14 sec.
et
1 min. 35 sec.,
soit
pendant 21 secondes, la chaîne France 2 a fait un résumé fallacieux, dans lequel sont absents tous les détails techniques sur les
brevets et les preuves de la fabrication du virus artificiel Covid-19 par l’institut
Pasteur,
que
j’avais donné pendant 3 min. 25 sec. dans
le film Hold- up
2- Entre 1 min. 35 sec. et
1 min. 40 sec.,
soit
pendant 5 secondes, apparait
à l’écran
un seul brevet, le brevet américain
US
012.8224 A1
(Pièce 3),
alors
que j’avais
montré 3 brevets dans le film Hold up, et un commentateur non identifié
déclare :
« Mais, là
encore, c’est faux, le brevet ne
concerne pas le virus Covid-19, mais un autre coronavirus
».
Les
responsables de l’Institut Pasteur mentent, quand ils soutiennent que
Covid-19
est
Sars-CoV2. Et le brevet qu’ils disent ne pas
être un brevet de
Covid-19
est en fait un brevet américain de
Sars-CoV2, identique en tous points
à
Sars-CoV1. En effet, ils n’ont pas pu breveter le
Covid-19
obtenu comme je l’ai dit plus haut par insertion
du VIH1 dans Sars-CoV2 (identique
à
Sars-CoV-1), car, d’une
part, les examinateurs de brevet n’auraient jamais accepté une telle invention, et, d’autre
part, ils ont évidemment voulu cacher la présence du virus
du SIDA dans le virus artificiel Covid-19, qui va rendre le vaccin mortel.
3- Entre 1 min. 40 sec.
et
1 min. 57 sec., soit pendant 17 secondes, le Docteur
Olivier SCHWARTZ, directeur scientifique de l’Institut Pasteur, dit :
« Et, surtout, l’Institut n’invente pas de nouveau
virus. Le brevet d’invention,
c’est un terme technique, c’est donc protéger un procédé, une
façon de faire un test diagnostic, un traitement ;
ça ne veut pas dire qu’on
a inventé
le virus
»
Le Docteur Olivier SCHWARTZ ment quand il dit que l’Institut
Pasteur n’a jamais inventé de Virus, puisque les 3 brevets de
l’Institut Pasteur sont des brevets d’invention qui protègent
un nouveau virus comme indiqué
:
Dans les titres :
-du brevet Européen de 2003
EP
1694 829 B1
(Pièce 2) :
NOUVELLE SOUCHE DE CORONAVIRUS ASSOCIE AU SRAS
ET SES APPLICATIONS.
-du
brevet Américain
de 2003
US
012.8224 A1
(Pièce 3) :
NOVEL STRAIN OF SARS-ASSOCIATED
CORONAVIRUS AND APPLICATIONS THEREOF.
-du brevet Américain de 2011
US
8,243,718 B2
(Pièce 4) :
STRAIN OF SARS
ASSOCIATED
CORONAVIRUS AND APPLICATIONS THEREOF.
Dans les abstracts :
-
du brevet Européen de 2003
EP
1694 829 B1
(Pièce 2) à
la page 3 :
[0001] La présente invention est relative
à
une nouvelle souche de coronavirus associé au syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), issue d’un prélèvement répertorié sous le n°
031589 et prélevé à
Hanoi (Vietnam), à
des molécules d’acide nucléique issues de son génome, aux
protéines et peptides codés par lesdites molécules d’acide nucléique ainsi qu’à leurs applications,
notamment en tant que réactifs de diagnostic et/ou comme vaccin.
-
du brevet Américain de 2003
US
012.8224 A1
(Pièce 3) à la première page :
(57)
Abstract
:
The invention relates to a novel strain of
severe acute respiratory syndrome (SARS)- associated coronavirus, resulting
from a sample collected in Hanoi (Vietnam), reference number 031589, nucleic
acid molecules originating from the genome of same,proteins and peptides coded
by said nucleic acid molecules and, more specificaly, protein N and the
applications thereof, for example, as diagnostic reagents and/or as a vaccine.
-
du
brevet Américain de 2011
US
8,243,718 B2
(Pièce 4) à la première page :
(57) (57)
Abstract :
The invention relates to a novel
strain of severe acute respiratory syndrome (SARS)- associated coronavirus,
resulting from a sample collected in Hanoi (Vietnam), reference number 031589,
nucleic acid molecules originating from the genome of same,proteins and
peptides coded by said nucleic acid molecules and, more specificaly, protein N
and the applications thereof, for example, as diagnostic reagents and/or as a
vaccine.
Il s’agit d’un mensonge
éhonté et grotesque
par
lequel le Docteur Olivier SCHWARTZ, responsable de l’Institut Pasteur, en tant que Directeur
scientifique, prend ses interlocuteurs pour des imbéciles.
Une telle erreur volontaire est fatale pour l’Institut Pasteur, qui cherche
à
nous faire croire que le Sars-CoV1,
identique au Sars-CoV2, et le Covid-19 qui en dérive sont des virus naturels.
Il faut préciser que le Docteur Olivier SCHWARTZ, a fait le même mensonge dans un article de Sciences
et Avenir publié
le 20 Mars 2020 (Pièce 6).
II
L’Institut Pasteur cherche désespérément
à
nier
l’évidence,
et fait courir le
bruit qu’elle
va porter plainte contre le Professeur Jean-Bernard FOURTILLAN. La vidéo de la chaîne Jasper Mader
« Alerte Vaccins
»
du
20 août a
été vue par plus de 3 millions et demi de personnes,
parmi lesquelles figurent le Président TRUMP, le Président POUTINE et la
plupart des gouvernants du monde entier, comme en atteste l’Informateur
du 9 novembre 2020 (voir
Pièce 7).
Cette information publiée par Q-actus, l’organisme d’informations de Q-anon (US Army Intelligence
Service) sous la forme de Q-VIDEOS, précise que les Présidents POUTINE et
TRUMP, ainsi que pratiquement tous les gouvernements du monde ont vu la vidéo
Jasper Mader du 20 août qui dénonce la fabrication du virus Covid-19 par l’Institut
Pasteur en France.
Lire le bas de la page du mail (Pièce 7)
Ainsi, cette annonce de Q-anon était destinée à
faire savoir
à l’Institut
Pasteur, Macron, et ses proches du Nouvel Ordre Mondial que TRUMP
et Mike POMPEO savaient tout sur l’origine du Covid-19 au moment de sa visite éclair
à l’Elysée le 16 novembre 2020
; visite très
discrète où
Mike POMPEO a rencontré uniquement MACRON et
Jean-Yves LEDRIAN. L’Institut Pasteur, la Macronie, et les Français membres de la Cabale, qui savent la
Vérité sont sans doute peu
nombreux : une dizaine de personnes tout au plus.
Entre temps, il y a eu la sortie officielle du Film
Hold up le mercredi 11 novembre
à
11h
qui a été brutalement censuré
le 12 novembre
à 18h 35.
La
raison de la censure est mon intervention de 3 min 25 sec entre les temps 1h 49
min et 1h 52 min 25 sec, au cours de laquelle je dévoile toute la Vérité sur la fabrication du virus Covid-19
par l’Institut
Pasteur, et les 3 brevets de l’Institut Pasteur qui protègent
cette fabrication. Tous ces évènements
survenus entre le 9 novembre et le 16 novembre 2020 déclenchent une panique
incroyable
à l’Institut Pasteur, MACRON et leurs plus proches
complices, au courant de la situation, qui se savent condamnés. Ils répètent en boucle que les propos du Professeur
Jean-Bernard FOURTILLAN sont des Fake News diffamatoires et qu’ils
vont le poursuivre en justice. Ils censurent toutes ses interventions dans
lesquelles il énonce la Vérité
:
-
Hold
up censuré
le 12 novembre
à
18h
35, avec interdiction de diffusion
à Viméo.
-
You tube censure
toutes les vidéos Jasper Mader mises en ligne depuis le 20 août 2020.
III
C’est dans cet affolement et cette
obsession de cacher la Vérité
que
l’Institut Pasteur, dans l’incapacité
de démentir
les accusations du Professeur Jean-Bernard FOURTILLAN, a intimé au centre d’hébergement OVH de
stopper immédiatement
l’hébergement de notre site
www.verite-covid19.fr
dans lequel nous faisons toute la vérité sur le virus Covid-19 et les vaccins anti Covid-19 (Pièce 8).
Par chance, OVH, pour justifier notre éviction de leur centre d’hébergement,
nous a adressé la demande de l’Institut Pasteur (Pièce 9).
Outre le fait que l’ordre de l’Institut Pasteur soit totalement illégal, car il n’est
pas assorti d’une commission rogatoire, ni d’une décision judiciaire confirmant le
caractère fallacieux des informations diffusées par le
site
www.verite-covid19.fr
, cette notification est un
aveu de culpabilité par l’Institut Pasteur qui indique que ce que nous dénonçons est diffamatoire pour le Docteur Frédéric Tangy et l’Institut
Pasteur, mais qui ne disent pas que c’est faux !
IV
Dans leur souci de neutraliser le Professeur
Jean-Bernard FOURTILLAN,
l’Institut
Pasteur, le Président MACRON et ses complices m’ont fait convoquer au Tribunal Judiciaire de Paris
(Pièce 10) au prétexte d’une
mise en examen dans une procédure déjà réglée depuis ma mise en examen du 11 Mars 2020, au
cours de laquelle j’avais répondu
à
toutes les questions, ce qui a permis de montrer
que les 8 accusations de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament), et
de madame Agnès BUZYN, alors Ministre de la Santé, en date du 19
septembre 2019, étaient sans fondement.
Cette convocation est un piège
Le jeudi matin 26 novembre 2020,
à
9h 30, un détachement de 4 officiers de la
Gendarmerie Nationale de l’OCLAESP de Marseille, a fait irruption dans mon
lieu actuel de résidence perdu en pleine campagne, dans la commune de Saint
Privat les Vieux dans le département du Gard. Ils étaient accompagnés d’une
personne qui a été
aperçue par des témoins, qui avait une voiture banalisée
équipée d’un
système d’écoute et de moyens de localisation.
Personnellement, je ne l’ai pas vu. Il était resté en retrait, ne les
accompagnant pas lors de leur irruption
à
mon lieu de résidence, et au cours de la
perquisition et de la saisie de tout le matériel informatique.
Contrairement
à
la
perquisition effectuée à
mon
domicile de Poitiers, un an auparavant, le 12 novembre 2019,
à
laquelle avait participé une quarantaine
d’officiers
de Police judiciaire, Gendarmes, etc..., sous la direction de madame le Juge
Brigitte JOLIVET. Le 12 novembre 2019, ils s’étaient présentés à
7 h du matin
à
mon domicile de Poitiers. J’avais été
immédiatement mis en garde
à
vue. A 10h du matin, madame Brigitte
JOLIVET a tout compris de la situation en lisant un document confidentiel que j’avais
adressé au Président MACRON le 29 octobre 2019 (Pièce 11).
En plus de la remise de convocation (Pièce 10), et contrairement
à
la perquisition du 12 novembre 2019, où
ils
avaient seulement copié le contenu de mes ordinateurs, les Gendarmes avaient reçu l’ordre de saisir tout le matériel informatique
- 2 ordinateurs : 1 Macbook Pro et 1 MacBook Air.
-
1 iPad utilisé par mon épouse.
- Une vingtaine de clés USB.
Ils nous ont laissé
nos
2 téléphones dont ils ont demandé les numéros.
Et, une chose qui m’a intrigué
et m’a
décidé
à ne pas me rendre au TJ Paris le 4 décembre, ils m’ont demandé que je leur remette mon passeport. Je
leur ai montré
ma carte d’identité, en leur disant que cela suffisait. Ils ont
acquiescé. Je leur ai dit que mon passeport était
à
Poitiers. Après
avoir saisi tout le matériel informatique et perquisitionné, ils sont repartis
à 11h 15.
A 19h, le même
jour, le propriétaire de ma résidence qui avait vu la personne qui accompagnait
les 4 gendarmes, m’a téléphoné pour me donner le numéro de téléphone d’un Officier de la Police Judiciaire de Poitiers, le
Commandant de Police Petit-Jean que je devais appeler de toute urgence au 07 86
46 60 53. A 19h 26 j’ai aussitôt envoyé
un SMS à
Mr. Petit-Jean, en lui confirmant que j’avais
bien reçu ce jour la
convocation délivrée par le détachement OCLAESP de Marseille, et que je me
rendrai
à
cette
convocation.
A 20h 30, j’envoie
à
Mr. Petit-Jean le SMS
suivant :
Cher monsieur
Je vous confirme que j'ai bien reçu la
convocation de madame Brigitte Jolivet, pour le vendredi 4 décembre
à
10h au Tribunal judiciaire de Paris. Elle m'a été remise
ce matin par le détachement OCLAESP de Marseille. Je vous confirme donc que je
me rendrai
à
la convocation de madame Brigitte
Jolivet le 4 décembre 2020
à
10 h au Tribunal Judiciaire de Paris
Bien cordialement
à
vous
Pr Jean-Bernard Fourtillan
A 20h 36,
Mr. Petit-Jean me répond le SMS suivant :
Bonsoir M. Fourtillan,
Mme Jolivet souhaite que votre passeport soit récupéré à votre domicile de Poitiers.
Souhaitez-vous assister
à
l'opération de perquisition ou
souhaitez-vous désigner un représentant (qui pourra
être
votre fils Mathieu) ?Sans réponse de votre part, je suis tenu de désigner deux
témoins. Bien cordialement.
Commandant de Police Jérôme Petit-Jean.
A 20h 37, je
réponds :
Mon fils Mathieu peut récupérer mon passeport qui est dans le tiroir de gauche d'un
secrétaire ancien situé entre les 2 fenêtres de la chambre d'amis de notre
appartement de Poitiers
Vous n'avez qu'à
le contacter, et il vous
le donnera pour l'envoyer
à
madame Jolivet Bien cordialement
Jean-Bernard Fourtillan
A 20h 40, il me répond finalement :
Je vous remercie de votre réponse.
C’est
le motif de la convocation, la saisie de tout mon matériel informatique, et la
saisie du passeport, qui m’ont conduit
à
la décision de ne pas me rendre
à
cette convocation qui n’avait sans doute d’autre but que de me placer en détention, dans l’incapacité totale de diffuser la vérité sur le Covid-19
V
Privation injustifiée de tous mes moyens financiers
Blocage depuis le 30 juillet 2020 de tous mes modes
de paiement :
Cartes bancaires, Chèques,
Distributeurs d’espèces, alors que mes comptes bancaires BNP et Banque
Postale ont été
pendant cette période : supérieurs
à
10 000 euros,
à la BNP, à
laquelle je n’ai
plus accès car ils m’ont supprimé mes cartes bancaires et l’accès à
toute information sur mon propre compte,
et compris entre 15 000 et 25 000 € à la Banque Postale, comme on peut le
vérifier sur mes relevés bancaires.
De plus, sur ordre de la « Justice
»
les comptes du Fonds Josefa et de la
société Sodeval sont séquestrés depuis le 12 novembre 2019, sans justification financière
ni judiciaire.
Afin de me neutraliser dans tous les
domaines,
ON cherche
à m’affamer et
à
me détruire.
______
Pièces annexées
Pièce 1 -
Extrait du Film Hold up concernant le Pr Jean-Bernard
FOURTILLAN
(https://youtu.be/3Z1-O-vsoU8)
Pièce 2 -
Brevet européen
EP
1694 829 B1
de
2003 (date de priorité)
Pièce 3 -
Brevet
américain
US
012.8224 A1
de
2003 (date de priorité)
Pièce 4 -
Brevet
américain
US
8,243,718 B2
de
2011 (date de priorité)
Pièce 5 -
Extrait du journal de France 2 de 20 h du Dimanche 15
novembre 2020
(https://youtu.be/he7Nnxz_lUs)
Pièce 6 -
Article de Sciences et Avenir du 20 Mars 2020
Covid-19 : non, le coronavirus n'est pas une invention de l'Institut
Pasteur
Par Irene Lacamp le 20.03.2020
à 18h40
Le
17 mars 2020, l’Institut Pasteur est la cible d’une vidéo conspirationniste l’accusant
à
tort, sur la base d’un
brevet daté
de 2004, d’avoir inventé le nouveau coronavirus
responsable de la pandémie de Covid-19.
9
Créé
en 1887, l’Institut Pasteur est une fondation
à
but non lucratif qui contribue, par ses
activités de recherche et de santé publique,
à
la prévention et au traitement des maladies en particulier infectieuses.
L'épidémie de Covid-19
s'accompagne d'une épidémie
de "fake news" : rumeurs concernant la prétendue invention du virus
par un laboratoire chinois, chaînes de mails et de messages WhatsApp mensongers
à
l'approche de l'annonce du confinement
par le Président Emmanuel Macron, etc. Le 17 mars 2020, c'est au tour de
l'Institut Pasteur de faire les frais d'une vidéo conspirationniste l'accusant
d'avoir créé le virus responsable du Covid-19 et ainsi d'être responsable de la pandémie actuelle.
L'auteur de cette vidéo, afin de convaincre les internautes de la véracité de sa thèse, s'appuie sur un document : un brevet déposé par l'Institut Pasteur en décembre
2003 dans lequel des chercheurs du CNRS et de l'Inserm sont cités.
"[Cette] vidéo conspirationniste qui circule
actuellement sur le web est totalement fausse", prévient l'Institut
Pasteur dans un communiqué
publié
dès le 18 mars 2020. L'Institut Pasteur
n'a inventé en 2003 ni le Covid-19, ni le
coronavirus
à
son
origine appelé Sars-COV-2 mais un candidat-vaccin contre un autre coronavirus
nommé
Sars-CoV-1.
Les documents mentionnés concernent non pas le Sars-CoV-2
mais le Sars-CoV-1
Le SARS-CoV-2 est un virus qui appartient
à
la
famille des coronaviridae. Cette famille de virus réunit des agents pathogènes responsables de maladies soit
bénignes telles que des rhumes saisonniers, soit plus sévères
comme le Mers (syndrome respiratoire du Moyen-Orient, né en 2012) ou le
Covid-19, qui a émergé en Chine probablement dès novembre 2019. Mais le premier des
coronavirus apparu récemment
à
avoir été responsable de signes cliniques graves
et de nombreux morts a été le Sars-CoV-1, associé à un syndrome
respiratoire aigu sévère (SRAS
en français, ou SARS en anglais).
Ce Sars-CoV-1,
qui a lui aussi émergé
en extrême Orient
dès 2002, a en
effet été en 2003 à l'origine d'une épidémie qui a fait plus de 8.000 cas et
d'environ 800 morts, se rappelle l'Institut Pasteur dans son communiqué. Si
l'épidémie avait alors été rapidement endiguée par des mesures de santé
publique variées parfois prises à l'échelle internationale (alerte mondiale de
l'OMS, isolements, quarantaines, etc.),
l'Institut Pasteur avait, avant disparition de la maladie, étudié ce virus
émergent, au même titre que bien d'autres organismes de recherche tels que l'Institut
Koch allemand.
"L'Institut Pasteur est [en effet] une fondation
à
but non
lucratif dont la mission est de contribuer
à
la prévention et au traitement des maladies,
en priorité infectieuses, [notamment par des actions de] recherche",
rappelle l'organisation de recherche. Dans le cadre de cette mission,
l'Institut Pasteur, qui étudie d'ailleurs bien d'autres agents pathogènes connus ou émergents tels que le
virus H1N1 ou le virus Ebola, avait alors en particulier étudié le
génome de ce Sars-CoV-1 dans l'objectif de préparer un vaccin contre ce
coronavirus cousin du Sars- CoV-2.
Ces documents concernent l’invention
d’un vaccin contre ce virus
Les documents cités par l'auteur de la vidéo concernent
ainsi les recherches menées par l'Institut Pasteur il y a environ 17 ans sur le
virus Sars-CoV-1 qui avait causé cette première
épidémie mortelle de coronavirus
émergent.
Plus précisément, ces sources détaillent d'abord
des éléments concernant le génome d'une souche de ce virus
Sars-CoV-1 "[prélevée] et répertoriée sous le n°031589 à
Hanoï" : elles décrivent la structure de fragments du
matériel génétique du virus et précisent notamment
comment ces séquences génomiques codent des protéines indispensables
à
l'entrée
et
à
la réplication du virus dans les cellules humaines. Si ce
virus, au même titre que le Sars-CoV-2, avait été
synthétique, sa séquence aurait d'ailleurs
comporté des traces de manipulations humaines, comme l'explique le
Directeur scientifique de l'Institut Pasteur, Olivier Schwartz,
dans une vidéo anti "fake-news" publiée le 11 mars.
Puis, le document explique comment les chercheurs ont eu
l'idée d'utiliser certains de ces fragments de génome afin d'élaborer des
"préparations immunogènes",
c'est-à- dire des ébauches de vaccin. "Un [de ces] candidat-vaccins
[était] notamment basé sur la plateforme rougeole", précise l'Institut
Pasteur par communiqué : une de ces préparations avait été
fabriquée en modifiant le vaccin contre la rougeole de façon à
y intégrer des séquences du Sars-CoV-1. Et ce non afin de
provoquer la maladie dans un objectif malveillant mais d'engendrer une réaction
immunitaire capable de protéger les individus du Sars dans une visée
bienveillante. Ce dernier candidat, le plus intéressant, n'avait cependant pas
été
testé chez l'Homme : "quand il [a été] prêt, l'épidémie
était
heureusement terminée, et il n'y avait plus de patients sur lesquels proposer
de le tester", explique l'Institut.
Les sources évoquées dans la vidéo complotiste n'ont donc
rien
à
voir avec l'invention d'un nouveau virus : elles ne font
que décrire le génome d'une souche de Sars-CoV-1 recueillie chez un malade
ainsi que la méthode de fabrication de candidats-vaccins jamais développés.
Un brevet qui ne se rapporte en aucun cas
à l’invention d’un virus
Le document dans lequel sont décrits la souche virale de
Sars-CoV-1 et la méthode de fabrication de vaccins potentiels porte le code
EP1694829B1: il s'agit bien d'un European Patent,
c'est-à-dire d'un brevet visant
à
protéger pendant 20 ans des
données comme la propriété intellectuelle de l'Institut Pasteur.
Cependant, si le terme d'"invention" apparaît de façon répétée dans
ce brevet, il ne se rapporte pas au virus Sars-CoV-1 lui-même, que
l'Institut a seulement prélevé puis étudié, mais
à
la stratégie de préparation de vaccins que ses
chercheurs, alors appelés inventeurs (non du virus mais de cette stratégie) ont
élaborée.
Ce brevet déposé il y a plus 16 ans pourrait sauver des
vies
Finalement, cette vidéo semble avoir ramené un brevet que
l'on aurait pu croire vieux et dépassé sur le devant de l'actualité. Or il
n'est plus ni vieux, ni dépassé depuis plusieurs semaines :
à
l'Institut
Pasteur, les méthodes décrites dans ce document sont actuellement réemployées dans l'objectif, cette fois, de
mettre au point un vaccin contre le Covid-19 ainsi qu'un kit de diagnostic
sérologique (fondé sur la détection d'anticorps spécifiques dirigés contre le
virus plutôt que sur la détection du virus lui- même, la
détection du Sars-CoV-2 étant difficile et coûteuse
à
mettre
en œuvre), révèle l'organisme de recherche.
C'est que le Sars-CoV-1 et le Sars-CoV-2, s'ils sont
assez différents, partagent suffisamment de points communs pour qu'un
savoir-faire développé sur l'un soit adapté
et réappliqué afin de lutter contre l'autre.
Les recherches de l'Institut Pasteur déformées par l'auteur de la vidéo pourraient
donc, plutôt que menacer l'humanité, sauver de nombreuses vies.
Pièce 7 -
Mail de l’Informateur du 9 novembre 2020 (Q-VIDEOS)
Pièce 8 -
document PDF:« Toute la Vérité sur Covid-19 et les Vaccins anti Covid-19 »
Pièce 9 -
Justification
qui a été envoyée par OVH, le
24 novembre 2020, au site
www.verite-covid19.fr
pour
expliquer l’éviction de son hébergement
Pièce 10 -
Convocation
au Tribunal Judiciaire de Paris le 4 décembre 2020
à
10h, en qualité de mis en examen et de
témoin assisté
Pièce 11 - Lettre au Président de la République Française du 29 octobre 2019, que l’on peut consulter sur le site www.verite-covid19.fr à la rubrique Vaccins contenant de l’aluminium.